Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
P00r $ch00l***
P00r $ch00l***
Publicité
P00r $ch00l***
16 juin 2008

Stand Up For Rock'n'Roll

Encore une fois, l'Australie nous prouve que le rock'n'roll n'est pas une spécialité de l'émisphère nord. AC/DC nous avait donné une grosse claque, Airbourne nous met K.O. Après un premier album sorti en 2004 dans le silence le plus complet, les quatre énervés de Airbourne sont bien décidés à faire plus de bruit. Ce nouvel opus baptisé Runnin' Wild n'en n'est que plus évocateur ; nous avons affaire à des sauvages, des vrais. Dressons le tableau ; cheveux longs, rythmiques binaires, riffs "volés" au diable, pas de doute c'est du pur Hard Rock. Rien d’étonnant, quand on sait que ces quatre individus originaires de Warrnambool ont grandi avec les disques de Motörhead et d'AC/DC. D'ailleurs, Lemmy Kilmister est un peu leur guide ; à la fois chef spirituel d'un Rock'n'Roll bien couillu, il est aussi, à mi-temps chauffeur de ces messieurs pour le clip de "Runnin' Wild". Outre la forme, Airbourne pousse loin la ressemblance avec AC/DC : les mêmes sujets de préoccupation (sex, drugs and Rock'n'Roll), et la même délicatesse lorsqu'il s'agit de parler des filles (c.f : "Cheap Wine & Cheaper Women"). Joel O’Keeffe enchaîne hurlements et solos de guitare à toute berzingue, de quoi plaire aux amateurs de guitar héros. D’ailleurs ce dernier à presque l’étoffe d’un héro ; tout de noir vêtus lorsqu’il n’est pas torse nu, il ne craint pas l’altitude comme il l’a prouvé lors du Hellfest. Airbourne est un bulldozer qui se fou pas mal des petites fleurs qu’il écrase. Stand Up For Rock’n’Roll nous arrive comme une boulet de canon en pleine face. Mais on ne perd rien pour attendre, car Airbourne a tout prévu. C’est une véritable armurerie que l’on découvre au fils de l’écoute. Toujours aussi braillard, toujours aussi musclé, on est loin des groupes qui alternent grosses distorsions et petites ballades rock. Runnin’ Wild sent la testostérone, l’alcool et la sueur ; quoi de plus romantique ? Finalement après un peu plus d’une demie-heure, ils nous proposent de nous ramener chez eux : pourquoi pas ? On emprunte une drôle d’autoroute, beaucoup d’embouteillages mais personne sur le sens du retour, étrange ! Il fait chaud ici vous trouvez pas ? Ah enfin on aperçois un panneau ; « Highway To Hell » ? Airbourne nous amène en enfer au son ravageur de Hell Fire. Bienvenue dans leur humble domicile ! airborne_96_www_boudist_com
Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité