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23 février 2009

More Money Less Grief

Ce qui se passe outre Manche peut mettre longtemps à nous parvenir. L'album de The Metros est un exemple flagrant de ce phénomène. Protectionnisme poussé à l'extrême ou défaillance des moyens de communication entre l'île et le reste du monde ? Toujours est il que malgré son arrivée tardive sur le continent, le premier album de The Metros méritait vraiment qu'on l'attende. Monté sur ressorts, ce quintet venu tout droit de Peckham arrive sur la scène rock internationale pour nous présenter le "punk'n'roll" à la sauce british, ou comment le punk et le funk se marient pour faire sautiller nos oreilles. Entre ambiance de pubs un soir de match et pétage(s) de plombs, The Metros s'amusent avec des influences variées ; du punk évidemment mais aussi un brin de blues, de ska, bref un joyeux capharnaüm dans lequel nos cinq anglais semblent se retrouver. Et le pire, c'est que ça fonctionne, ça tourne, ça roule. Saul Adamczewski et sa bande nous font bouger les fesses de notre fauteuil ; comment y résister ? More Money Less Grief est un véritable tube de vitamine C avec 12 comprimés et veuillez croire que lorsque vous le videz en moins de 40 minutes, l'effet est plutôt immédiat ! Le single "Last Of The Lookers" montre le brio de cette formation hors normes. Humour et second degré semblent être les maîtres mots du groupe. Saul Adamczewski passe son temps à faire le pitre ; ses acolytes ne sont pas mal non plus. Sur la pochettes de l'album on les voit nageant dans les billets tels des macros, cigares à la bouche et verres de whisky à la main ; le bling bling leur va si bien ! Impossible de rester en place plus de 2 secondes ; lorsque commence "Live a Little", on pense que la raison revient. C'est sans compter sur leur énergie débordante. On repart donc pour un tour ; un rythme punk décoiffant, des guitares excitées et l'excentricité de Saul rendent le tout beaucoup moins calme ce qui n'est pas pour nous déplaire. Non vraiment, The Metros, bien que peu connus pour l'instant risquent de faire parler d'eux d'ici peu de temps ; en tous cas on l'espère. n7774354311_282645_9810
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16 février 2009

Total Heaven

Dans une société habituée à la facilité et où la musique est devenue gratuite, quelle place réserver à ceux qui en vivent ? Il y a 10 ans, avant qu'Internet ne permette de télécharger de la musique gratuitement et illégalement, acheter un disque était normal. Pourtant aujourd'hui, ce geste est presque marginal. "Quoi t'achètes des disques ? T'as vraiment rien d'autre à foutre de ton fric !" Mais où est passé l'objet ? Un disque, ce n'est pas seulement un support musical, c'est une œuvre à part entière. Tout provient d'une démarche de l'artiste. Le choix de telle ou telle image, le travail de graphisme, rien n'est laissé au hasard. "Non, ce n'est pas qu'une simple banane !" Souvenez-vous du jour où vous avez enfin compris ce qu'était cette énorme collection de trucs plats et ronds qui trônait dans le salon ! "Maman c'est qui ces quatre mecs qui traversent la rue ?" Souvenez-vous de quand vous avez trouvé dans les affaires de vos parents, un vieux disque des Beatles ou des Stones ! "Ben oui avec ton père on dansait la dessus quand on était jeunes !" Mais ne vous inquiétez pas, votre gosse aura toujours votre iPhone ; chacun son époque ! Par bonheur, les amoureux de la musique ne sont pas morts. Pour preuve, la profession de disquaire, bien que rare, n'est pas morte. Internet n'aura pas raison des "irréductibles gaulois" du disque. Total Heaven, disquaire bordelais depuis 1997, lutte activement dans la guerre contre le téléchargement. Cette enseigne est un élément dans un réseau de résistance dont le mot d'ordre est de refuser une attitude de consommateur passif. Total Heaven n'est pas qu'une simple boutique de disques (si c'était le cas, autant parler de la Fnac). Derrière le comptoir, il y a un conseil ; dans les bacs, il y a des groupes locaux, des classiques, des nouveautés, des occasions, bref, c'est le paradis total. Total Heaven est en quelques sortes, le QG du cercle très fermé du rock'n'roll bordelais. Nombres de groupes locaux déposent leurs premiers titres chez Total Heaven et de bouche à oreille, ça marche. Imaginez la satisfaction pour un groupe de vendre ce qu'ils ont réussi à créer. Il faut savoir ce que l'on veut ; une soupe gratuite véhiculée par les médias de masse ou payer pour la bonne came que l'on trouve chez des passionnés ? n15366555843_819652_9291
30 janvier 2009

Here We Stand

Sortir un second album après un premier succès est toujours un exercice périlleux. The Fratellis en a fait les frais. Après un très bon premier album, les trois écossais ont peiné à montrer leur brio sur Here We Stand, dernier opus du groupe sorti dans le courant de l'année 2008. My Friend John, premier titre de l'album commence sur des chapeaux de roue. Cavalcade de guitares, un vrai western se déroule devant nous. Cependant, le trio ne parvient pas à recréer le son qu'on lui connaissait sur Costello Music. The Fratellis se sont-ils fait viré du cabaret dans lequel ils travaillaient ? On se rappelle de Flathead et des trois pin-up de la couverture. Auraient-ils perdu cet esprit rock'n'roll à base de pilules qui font rire et de cheveux gras ? La véritable explosion de neurones made in Scotland. On se dit alors que ce n'est qu'une question de temps, on attend avec impatience le reste des morceaux. Pourtant, rien de transcendant ; certes c'est du rock mais on reste sur notre fin, on en veut plus ; quoi de plus normal ? En effet, The Fratellis nous avait ravi sur leur premier album, et nous avaient même surpris mais Here We Stand s'essouffle rapidement. Le son est nettement plus propre, les mélodies un peu trop torturées ; bref The Fratellis s'égarent. Parfois, s'éloigner du style d'origine peut avoir des effets positifs, mais dans le cas de nos trois écossais, on a du mal à se l'avouer. On doit se faire une raison, comparé à Costello Music, ce dernier album passe pour un album conventionnel voire même moyen. Dommage quand on sait de quoi ils sont capables. Pourtant, cet "échec" n'en n'est pas réellement un. Bien que Here We Stand ne soit pas à la hauteur des attentes, il n'a pas fait de l'ombre à la célébrité du groupe. Fratellis
25 janvier 2009

Bordeaux City Rockers

A défaut d'obtenir le titre de capitale culturelle pour 2013, Bordeaux garde celui de ville rock. Bordeaux est une vraie fourmilière ; ça grouille d'idées, de concerts, d'événements. Le festival Bordeaux Rock était donc l'occasion pour certaines formations souvent dans l'ombre, de se montrer au grand jour, enfin sur une scène et pas dans une cave comme à l'habitude. Poussée depuis peu par Kid Bombardos, on voit naître aujourd'hui une nouvelle scène rock bordelaise. Loin de dire Amen à tout ce qu'il se fait, il faut néanmoins reconnaître que l'engouement généré par une telle scène est de plus en plus fort. Oui mais voilà, le rock devient-il un produit à la mode ? D'où vient cette "nouvelle scène rock" ? Parmi toutes ces formations, nombreuses sont celles qui restent profondément insipides. L'influence parisienne des groupes de teenage rock prépubères se fait parfois cruellement ressentir. Là où le rock ne devient plus qu'un produit de consommation comme un autre, le rock des enfants sages. Désolé mais n'est pas Joe Strummer qui veut. Le jean slim et les chaussures pointues ne donnent pas du talent. Dommage que certains soient plus préoccupés par leurs fringues que par leur musique. Mais ne soyons pas pessimistes. Durant ces trois jours, on a pu découvrir des groupes qui tiennent la route, de quoi se réjouir les oreilles. Plus âgés que la moyenne, les membres de Hurly Burlies font les papas, les vieux rockeurs qui voient la relève se préparer. Retour dans les 60's avec un blues/garage sauvage et classe à la fois. Innovation encore, GRS Club nous sert un cocktail electro/rock rafraîchissant ; on sent nettement l'influence des Ting Tings, et autres Friendly Fires. Bordeaux Rock est un moyen efficace pour que les jeunes formations se fassent connaître. En effet, la communication n'étant pas toujours très bien assurée, il est important que de tels événements existent pour permettre de révéler des nouveautés. n1151761168_257133_3116
11 janvier 2009

Bordeaux Rock

Bordeaux, ses vins, son patrimoine … sa scène rock ! Faut pas croire, Paris n’a pas l’exclusivité du rock’n’roll français, (si tenté qu’on puisse parler de rock’n’roll concernant les rares formations censées représenter le savoir faire français en matière de rock !) Loin des BB Brunes et autres Naast trop souvent cités à tort et à travers comme étant la scène rock qui manquait à la France, c’est donc à Bordeaux que le rock’n’roll fait son festival les 22, 23 et 24 février. Trois jours pendant lesquels, se produiront sur scène les purs produits du terroir bordelais. On peut déjà citer Hurl Burlies, GRS Club, Samba Walace ... enfin bref, du rock, du rock et encore du rock pendant trois jours dans la ville la plus belle du monde (parole de Montesquieu). Bordeaux étant souvent qualifiée de « petit Paris », pas étonnant de trouver de quoi se mettre sous la dent quand on veut du rock ! A noter aussi le concert de The Weakends le jeudi 22 février au Son’art ; un très bon groupe dans une salle très accueillante, que demander de plus ? Ça ne vous empêche pas de voir le reste ! fly_br_2009_2
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21 novembre 2008

L'échappée belle

La Belgique n'a pas fini de faire parler d'elle. En effet, le royaume regorge de perles rock dont on ne soupçonne même pas l'existence. D'autres formations arrivent néanmoins à bénéficier d'un appui médiatique assez important pour être reconnues par un plus large public que celui des simples érudits passionnés. Girls in Hawaii a réussi ce pari et figure aujourd'hui parmi les joyaux de la couronne. Girls in Hawaii présente donc cette année son deuxième opus intitulé "Plan Your Escape". Autant dire que c'est une invitation à s'évader. Cinq ans se sont écoulés entre "From Here To There" et "Plan Your Escape". Beaucoup de choses ont changé mais le plaisir d'écouter la pop envoûtante de Girls in Hawaii reste intacte. Toujours les mêmes images viennent à l'esprit ; des photos prises au Polaroïd, des paysages filmés en super 8 lorsque la pellicule, jaunie par le temps ne brûle pas pendant la projection. Bref Girls in Hawaii est un cocon de laine et de verdure ; une ambiance très cottage anglais sauf que l'on est en Belgique. D'ailleurs, la référence à la nature est toujours elle aussi très présente ; pas étonnant quand on sait que les six garçons de Girls in Hawaii étaient tous scouts. "Shades Of Time" surprend par sa douceur malgré un tempo plutôt rapide. On entend même un "duduk" qui, si l'on en croit le groupe est une sorte de flûte arménienne. A cela rajoutez une guitare folk jouée en arpèges, un xylophone et une batterie avec des balais, et vous obtenez un morceau exceptionnel digne d'un génie belge. "Couples On Time" ressemble étrangement à un chant traditionnel d'un pays de l'Est. "Road To Luna" et "Summer Storm" semblent sortir du premier album de Girls in Hawaii. On retrouve une insouciance et une innocence que l'on n'arrivait pas à saisir jusqu'à présent dans ce nouvel album. On se remémore alors la pochette de "From Here To There" ; une colline verdoyante sous un ciel bleu éclatant. Enfin, "Plan Your Escape" nous indique la sortie. On entend au loin les cloches d'une église de campagne et le feu qui crépite ; une atmosphère toujours très douce, une sorte de berceuse. Nos voisins belges de Girls in Hawaii signent ici un très bel album qui ne perd pas de son charme en concert, loin de là. n689439719_416740_7465
12 novembre 2008

In Foals we trust

Loin du stéréotype actuel des teenage band formatés dans un faux style punk fils à papa, certaines formations imposent leur genre. On ne va pas se plaindre de voir un groupe sortir du moule ! A première vue, Foals pourrait passer pour un groupe d'attardés épileptiques, et c'est le cas. Cependant, il n'y a là rien de négatif. Tout droit venu d'Oxford en Angleterre, les cinq énergumènes de Foals produisent un savant mélange de rock convulsif, d'électro pas trop infâme mené par des rythmes ska / disco. Dit comme ça, on ne se rend compte de rien ; on pense même que la musique de Foals ne vaut pas grand chose. Mais il n'en n'est rien. Foals est un dirigé par un génie, et comme tout génie qui se respecte, Yannis Philippakis n'est pas loin de la démence. "Je danse comme un attardé, comme un gosse qui a une crise...c'est ce que je suis au fond !" déclarait-il lors d'une interview pour Fluctuat en mars 2008. C'est la personnalité de Yannis qui est à l'origine du projet et on peut dire que ce dernier en est le cerveau. Musicalement, Foals ne ressemble à rien de connu à l'heure actuelle ; difficile donc de trouver les sources inspiratrices de ces cinq anglais. Même si Yannis cite lui même Nirvana et des groupes de rap français (IAM, MC Solar), on peut se demander si les Psychedelic Furs n'ont pas eu une influence marquante sur Foals ; mystère. Toujours est-il que le résultat est surprenant, voire même troublant. Foals emprunte des chemins inconnus même par eux ; on est perdu à l'écoute du disque mais encore une fois, c'est pour mieux s'élever, comme dans une vague impression de vivre au ralenti. FOALS
16 juin 2008

Stand Up For Rock'n'Roll

Encore une fois, l'Australie nous prouve que le rock'n'roll n'est pas une spécialité de l'émisphère nord. AC/DC nous avait donné une grosse claque, Airbourne nous met K.O. Après un premier album sorti en 2004 dans le silence le plus complet, les quatre énervés de Airbourne sont bien décidés à faire plus de bruit. Ce nouvel opus baptisé Runnin' Wild n'en n'est que plus évocateur ; nous avons affaire à des sauvages, des vrais. Dressons le tableau ; cheveux longs, rythmiques binaires, riffs "volés" au diable, pas de doute c'est du pur Hard Rock. Rien d’étonnant, quand on sait que ces quatre individus originaires de Warrnambool ont grandi avec les disques de Motörhead et d'AC/DC. D'ailleurs, Lemmy Kilmister est un peu leur guide ; à la fois chef spirituel d'un Rock'n'Roll bien couillu, il est aussi, à mi-temps chauffeur de ces messieurs pour le clip de "Runnin' Wild". Outre la forme, Airbourne pousse loin la ressemblance avec AC/DC : les mêmes sujets de préoccupation (sex, drugs and Rock'n'Roll), et la même délicatesse lorsqu'il s'agit de parler des filles (c.f : "Cheap Wine & Cheaper Women"). Joel O’Keeffe enchaîne hurlements et solos de guitare à toute berzingue, de quoi plaire aux amateurs de guitar héros. D’ailleurs ce dernier à presque l’étoffe d’un héro ; tout de noir vêtus lorsqu’il n’est pas torse nu, il ne craint pas l’altitude comme il l’a prouvé lors du Hellfest. Airbourne est un bulldozer qui se fou pas mal des petites fleurs qu’il écrase. Stand Up For Rock’n’Roll nous arrive comme une boulet de canon en pleine face. Mais on ne perd rien pour attendre, car Airbourne a tout prévu. C’est une véritable armurerie que l’on découvre au fils de l’écoute. Toujours aussi braillard, toujours aussi musclé, on est loin des groupes qui alternent grosses distorsions et petites ballades rock. Runnin’ Wild sent la testostérone, l’alcool et la sueur ; quoi de plus romantique ? Finalement après un peu plus d’une demie-heure, ils nous proposent de nous ramener chez eux : pourquoi pas ? On emprunte une drôle d’autoroute, beaucoup d’embouteillages mais personne sur le sens du retour, étrange ! Il fait chaud ici vous trouvez pas ? Ah enfin on aperçois un panneau ; « Highway To Hell » ? Airbourne nous amène en enfer au son ravageur de Hell Fire. Bienvenue dans leur humble domicile ! airborne_96_www_boudist_com
17 avril 2008

The Dead 60's

En 2005, un album sortait, un album qui sentait les années 70, l'album d'un groupe dont le nom commençait par "The", bref un album comme beaucoup d'autres.
Jusque là rien d'original.
Oui mais, en écoutant on comprend que The Dead 60's, n'ont rien à voir avec les autres.
Bien que le groupe ne soit plus, The Dead 60's laissent derrière eux une belle oeuvre punk/reggae.
Largement influencés par les Clash et les Specials, ces quatres garçons de Liverpool ont recréé cette ambiance syncopée et entraînante du ska à damiers noir et blancs.
Pas tout à fait dans la veine Nutty Sound comme l'étaient Madness et Bad Manners, The Dead 60's, quant à eux jonglent entre dub, punk, et ska notamment sur Ghostfaced Killer dont le titre ressemble étrangement à l'envoûtant Ghost Town des Specials.

Dés Riot Radio, on se met à remuet la tête à la mesure de la grosse caisse martelant un temps binaire dépouillé, typique de ce ska "so british".
L'intro de basse de Red Light nous rappelle que le reggae coule dans le sang de ces quatres jeunes. Cependant, certains crieront au scandale, expliquant que sans cuivres ce ne peut être du ska.
Oui, mais il ne faut pas oublier que les Dead 60's ont d'avantage hérité des Clash que des Specials comme le confirme les nombreux morceaux dub du groupe tels que We Get Low ou encore le titre inédit Too Much TV . Les Dead 60's ont choisis leurs armes et elles ressemblent à celles des Clash ; Guns Of Brixton.
Bien que plus rock et donc en rupture partielle avec le premier, Time To Take Sides, second album de The Dead 60's vaut l'écoute car cette ambiance punk, notamment sur le tube Stand Up, est toujours vivante.

Bref, malgré une courte carrière, The Dead 60's ont écrit une page musicale riche aux influences variées et ont fait bien plus que "du neuf avec du vieux". Ne parlons pas d'eux au passé, nous ne sommes jamais à l'abri d'une soudaine reformation. En tous cas, c'est tout ce que nous souhaitons.

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15 mars 2008

Wolfmother

Le rock revival est souvent mal vu par certains puristes car selons eux, il n'apporte rien de neuf.
Il n'est pas rare de lire que Wolfmother (et bien d'autres) feraient mieux d'inventer le rock de demain plutôt que de réécouter nostalgiques les disques de leurs parents.

Cependant, Wolfmother est loin d'être une bande de mauvais élèves qui regardent la copie de leurs voisins des 70's. Un pied dans le présent et l'autre 35 ans en arrière, les trois Australiens retrouvent avec brio une atmosphère hard-rock psychédélique dont les têtes de proue étaient à l'époque The Doors, Jimi Hendrix, ou carrément Led Zeppelin dont on remarque les influences prononcées tout au long de l'album.

"Dimension", premier morceau de l'album commence sur un crit déchirant ; s'en suit alors une avalanche de sons venus tout droit du ventre des années 70 ; batterie "grassouillette" et bruyante, basse appuyée, guitare avec distorsion sur 10. Malgré cette vague impression de déjà vu, on se laisse volontier guider dans cet univers. Mené par Andrew Stockdale guitariste/chanteur dont la voix ressemble étrangement à celle de Robert Plant, Wolfmother réussit à capter l'auditeur sans jamais le lasser. Basée sur des riffs ultra-simples et sur un rythme ternaire qui donne envie de taper du pied "Woman" présente toutes les caractériques d'un tube. On assiste au retour d'un orgue que l'on n'avait pas vu depuis la fameuse époque notamment dans les morceaux des Doors, de Deep Purple, ou le celèbre "Voodoo Chile" (version jam) de Jimi Hendrix. Bel hommage aussi à Jethro Tull, avec "Witchcraft" qui pourrait être sans aucun doute la B.O parfaite pour un film d'action. "Colossal", "Pyramid" et "Love Train" sont eux aussi animés de la même puissance qui caractèrise le trio australien.

Une fois "Vagabond" terminée, une seule envie nous démange : celle de les voir en concert. Wolfmother a réussi un pari périlleux, celui de faire du neuf avec des bases qui ont déjà fait leurs preuves.
Mais le génie de ce groupe lui permet de sortir sans trop de mal son épingle du jeu. Bravo ! wolfmother_70s_full

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